Le réaménagement de cette place, voulu par décision de l'ensemble du conseil municipal, était rendu absolument nécessaire afin d'augmenter les places de parkings qui font cruellement défaut dans le centre du village .
La solution choisie (parmi 3 autres) permet de créer 24 places de stationnement en épi et de maintenir l’aspect sécuritaire, environnemental et architectural de la place, en excluant l'option d'un stationnement sur l'ensemble de cette place.
8 Tulipiers ont été planté.
Plan non contractuel du projet. Cliquez dessus pour l'agrandir
Cette place a évoluée plusieurs fois au cours des 19 et 20ème siècles.
Avant le début du 19ème siècle, le cimetière était devant cette église. Ensuite une route coupait cette place en triangle en passant devant la maison Nézondet.
Avant le début du 19ème siècle, le cimetière était devant cette église. Ensuite une route coupait cette place en triangle en passant devant la maison Nézondet.
Cette route ou passait de très nombreux camions est supprimée (années 1969/1971)
Des photos en attendant une nouvelle évolution de cette place...
Le liriodendron tulipifera est appelé tulipier de Virginie, arbre aux lis ou bois-jaune, (du grec leiros, lis et dendron, arbre).
C'est un arbre feuillu de la famille des Magnoliacées originaire du sud et de l'est des États-Unis. Son aire de distribution s'étend de l'Arkansas et l'Alabama jusqu'au Michigan, New York et le sud du Canada.
L'arbre a été introduit en Europe en 1663 et en France à partir du début du 18e siècle, par Rollad-Michel Barrin, Comte de La Galissonière.
Ils furent déracinés par la tempête historique du 26 décembre 1999.
Cette souche de près de 8 tonnes, ainsi que plusieurs autres lots de bois et de souches furent achetés aux enchères, pour 150 000 Francs, par un coutelier de Sauveterre-de-Rouergue.
C'est ainsi que Guy Vialis et les cinq couteliers de l’atelier de Sauveterre-de-Rouergue participaient à la replantation du parc, après accord avec la mairie de Versailles, Guy Vialis pouvait annoncer :
Depuis cette disparition, le plus vieux tulipier de Virginie de France (contemporain de ceux de la Reine) est dans le parc du Château de Didonne à Semussac en Charente Maritime (près de Royan), et un autre dans le Parc de Mariemont (Belgique) avec une circonférence mesurée à 1m50 du sol de 432 cm et d'une hauteur de 34 m .
Il pousse dans les sols bien drainés des bassins des rivières et évite les sols trop calcaire. L'arbre supporte des gelées courtes jusqu'à -30 °C et apprécie le soleil.
Il a besoin de beaucoup d'eau en terrain bien drainé.
La fleur légèrement odorante n'apparaît que lorsque l'arbre a entre 10 à 15 ans .
Elle est hermaphrodite, solitaire, dressée, elle comporte 9 tépales (pétales et sépales indifférenciés) dont 3 sépales vert clair entourant 6 pétales évoluant du vert très clair à blanc, jaune orangé à la base.
Sa forme la fait ressembler à une tulipe, d'où le nom de l'espèce.
 |
| La feuille et son bourgeon à fleur |
Elle donne un fruit conique dressé après 20 ans.
À maturité, à partir d'octobre, il libère de nombreux akènes ailés (3 à 5 cm) ou samares simples (graines ailées) .
Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Liriodendron tulipifera de Wikipédia en français
Fruit montrant comment s'empilent les akènes ailés. (En botanique, un akène est un fruit, sec, dont la graine unique n’est pas soudée à son enveloppe appelée péricarpe. À la différence des gousses, l’akène ne s’ouvre pas pour se vider de son contenu : c’est un fruit indéhiscent )
On extrait de l'écorce une substance remplaçant la quinquina
On extrait de l'écorce une substance remplaçant la quinquina
Une nouvelle plantation de 8 tulipiers est prévue en mars/avril 2013.
